On n’est pas toutes des cendrillons

Régulièrement, Eugénie Andrin déstructure les codes de la danse classique en détournant l’usage académique de la pointe pour allier cette technique avec un langage plus contemporain. S'amusant avec des accessoires symboles de la féminité tels un talon aiguille ou un chausson de pointe, Eugénie Andrin explore une gestuelle singulière. Plutôt qu'un spectacle prônant le féminisme, elle a souhaité à travers cette pièce, rendre hommage à la Femme.

Habilement mis en lumière par Laurent Castaingt, les jeux d’ombres mettent tout ou partie des corps en valeur dans une atmosphère poétique empreinte d’un étrange mystère. Sous l’effet de la lumière et de la gestuelle surréaliste imposée par la cohabitation entre la pointe et le talon, les danseuses transcendées, se font tour à tour créatures charnelles, énigmatiques ou immatérielles.

Danseuses : Anna Louise Cashmore, Hind Yasmine Guefif, Eugénie Andrin.
Scénographie et lumières : Laurent Castaingt. Musique : Nicholas Britell.

Production : Compagnie Eugénie Andrin. Coproduction : Théâtre de la Madeleine (Troyes). Soutiens : ville d’Antibes, conseil départemental des Alpes-Maritimes et Région Sud Paca.

Tout public. Dès 11-12 ans.
Durée : 1h